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mercredi 30 juillet 2014
TDF : Défis réussi pour Océane
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Critérium de Lisieux. Tony Gallopin vainqueur de la 33e édition
Tony Gallopin a remporté ce mardi, le 33e Critérium d'après Tour. Le cycliste avait endossé le maillot jaune le 13 juillet dernier.
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Crédit photo Jean-Yves Desfoux |
Tony Gallopin (Lotto) est le grand vainqueur de ce 33e Critérium léxovien. A la deuxième place, on retrouve le champion de France Arnaud Démare (FDJ). S'en suit le Luxembourgeois Franck Schleck (Trek) sur la troisième marche du podium. D'après ouest-france.fr
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dimanche 27 juillet 2014
TDF #21 : La consécration de Nibali ; Kittel de bout en bout
Dominateur sur l'ensemble de la 101ème édition du Tour de France, Vincenzo Nibali a scellé son succès en bouclant la dernière étape en 81ème position, après en avoir remporté quatre sur sa longue route depuis le Yorkshire, et surtout distancé tous ses rivaux pour le titre. L'Italien, déjà vainqueur de la Vuelta 2010 et du Giro 2013, devient le sixième coureur de l'histoire du cyclisme à s'imposer sur les trois grands tours, après Jacques Anquetil, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Alberto Contador. Son premier poursuivant au général, Jean-Christophe Péraud, a connu une grosse frayeur en chutant à 43 km de l'arrivée, mais termine finalement avec un retard inchangé de 7'37''. Le podium est complété par un deuxième coureur français, Thibaut Pinot, qui permet au clan français de réaliser une performance inédite depuis 30 ans, avec le duo Fignon-Hinault aux deux premières places. Le maillot vert est remporté par Peter Sagan, qui quitte le Tour dans son habit habituel mais sans avoir remporté d'étape, contrairement au maillot à pois Rafal Majka, vainqueur à la fois dans les Alpes et dans les Pyrénées... et surtout Marcel Kittel, qui s'offre une 2ème victoire sur les Champs-Elysées en battant Alexander Kristoff. Pour le sprinteur de Giant-Shimano, il s'agite de la 4ème étape remportée cette année... la 7ème au total pour les coureurs allemands.
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Chavanel à l'attaque
La première partie de l'étape est consacrée à un aimable défilé, mêlant dégustation de champagne et échanges de congratulations. Le peloton progresse à une allure très tranquille vers Paris (32,2 kilomètres dans la première heure) emmené par les coéquipiers du Maillot Jaune Vincenzo Nibali. C'est en pénétrant dans la capitale que le rythme commence à s'élever, et le premier passage sur les Champs-Elysées donne le coup d'envoi des tentatives d'attaque. Sylvain Chavanel s'y essaie le premier, mais ne passe qu'une poignée de kilomètres en tête. A 49 kilomètres de l'arrivée, c'est au tour du doyen du peloton, Jens Voigt, de placer son accélération, avec le même sort.
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Les tours de circuit commencent à s'enchaîner de façon assez classique. Pas pour Jean-Christophe Péraud, victime d'une chute à 43 km de l'arrivée. Le deuxième du classement général est contraint à un effort de 7 kilomètres pour reprendre sa place et clore l'incident qui sera classé au rang des grosses frayeurs.
Kristoff revu par Kittel
A 36 km de l'arrivée, un quatuor se détache avec Porte (Sky), Morkov (Tinkoff), Serpa (Lampre) et Fonseca (Bretagne), qui parviennent à peine à se creuser un capital de 30''. A 13 kilomètres, Richie Porte est d'ailleurs le seul rescapé de cette aventure, qui s'achève à 5 kilomètres de la ligne. Un sprint final se prépare alors entre les équipes de spécialistes. Le train de Giant-Shimano est parfaitement en place à 2 kilomètres du but, mais Marcel Kittel doit affronter en duel Alexander Kristoff dans la dernière ligne droite. Le Norvégien, qui a commencé à fournir son effort le premier, est revu par le colosse allemand dans les 100 derniers mètres. Kittel signe son 8ème succès sur la Grande Boucle, le 2ème consécutif sur les Champs-Elysées. D'après Letour.fr
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samedi 26 juillet 2014
TDF #20 : Martin en maître, les Français dans l'histoire
Le contre-la-montre final du Tour de France 2014 a vu la nette victoire de Tony Martin, le grand spécialiste de l'exercice ayant confirmé sa domination avec une avance de plus de 1'30'' sur son premier poursuivant au classement du jour, Tom Dumoulin. Surtout, dans la lutte pour les deux places du podium à prendre derrière Vincenzo Nibali, Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot ont éjecté Alejandro Valverde pour former un duo tricolore inédit à ce niveau de la hiérarchie depuis 30 ans (Fignon et Hinault, 1er et 2ème en 1984). Romain Bardet perd quant à lui sa place de 5ème pour seulement 2'', en ayant subi une crevaison dans le final. Vincenzo Nibali, 4ème de l'étape, prendra le départ de la dernière étape du Tour avec près de huit minutes d'avance sur Péraud.
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Danny Pate élève les débats
Classé à près de 6 heures au général de Nibali après les 18 premières étapes, Ji Cheng a l'honneur d'ouvrir le parcours du chrono final. Mais le premier Chinois participant au Tour de France ne connaît pas le privilège d'établir le premier temps de référence, puisqu'il est dépassé à 13 km de la ligne d'arrivée par Davide Cimolai, parti deux minutes après lui. L'Italien est à son tour éclipsé des tablettes par Arnaud Démare, très brièvement, puis par Adrien Petit, qui cède à son tour le fauteuil de leader provisoire de l'étape à Vladimir Isaychev. Le premier chrono de haut rang est signé par Danny Pate, qui boucle le parcours à une moyenne de 46,70 km/h.
Martin enrhume trois coureurs
Le champion du monde espoirs de 2001 occupe pendant près de deux heures la tête du classement, mais il en est délogé dans les grandes largeurs par Jan Barta, avec 1'14'' de moins au chrono à l'arrivée. Toutefois, le rouleur tchèque assiste sans surprise à sa déchéance avec la démonstration de Tony Martin, qui déboule sur Périgueux après avoir enrhumé trois coureurs partis devant lui. Sur la ligne d'arrivée, le compteur du triple champion du monde affiche une moyenne de 48,8 km/h, et 1'47'' de moins que Barta.
Bardet, deux secondes trop tard
La victoire d'étape se profile pour le coureur allemand, mais le défi de Périgueux engage également les acteurs du classement général, qui ne se sont pas encore distribué les places d'honneur. Une première bataille est livrée par Romain Bardet, qui doit défendre sa 5ème place face à Tejay van Garderen. Avec seulement 2'07'' d'avance, l'Auvergnat tient le coup sur les 19 premiers kilomètres, mais n'a plus que 20'' de marge sur son rival américain au passage au km 39. Arrêté par une crevaison dans les 10 derniers kilomètres, Bardet continue de s'accrocher, mais franchit la ligne d'arrivée… deux secondes trop tard pour résister à Tejay van Garderen.
Valverde en retrait
Dans la lutte pour le podium, Alejandro Valverde se montre en retrait dès le premier temps intermédiaire, où la composition du Top 3 se précise à l'avantage des coureurs français, et plus spécialement de Jean-Christophe Péraud, en position de prendre la 2ème place du classement général. Malgré une crevaison en cours de route, le leader d'AG2R La Mondiale franchit la ligne d'arrivée avec le 7ème temps, qui lui permet de dépasser Thibaut Pinot au classement général. Le jeune français de la FDJ.fr, 12ème de l'étape, conserve le maillot blanc et reste sur le podium, avec 1'31'' d'avance sur Valverde. D'après Letour.fr
vendredi 25 juillet 2014
Vélostar Organisation à Bel Air !!
Rendez-vous pour ceux qui le souhaiteraient au stand TCM - Vélostar Organisation
organisé par Martial et François, à Bel Air au niveau de la société des transports Schubel !!
L'occasion de se retrouver pour encourager les pros et les futurs grands champions comme Axel qui sera dans le groupe Cadets-Juniors sur cette étape!!
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Defiez Océane et tentez de gagner un Maillot Jaune
A l’occasion de la dernière étape entre Evry et Paris - Champs Elysée, notre partenaire Sports Carbone exposera son stand avec une animation sur Home Traineur qui vous permettra de défier Océane Tessier (ECMV), Championne régionale de Poursuite 2014. Vous pourrez ainsi repartir avec un des maillots jaunes offert par Sports Carbone.
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jeudi 24 juillet 2014
TDF #18 : Nibali, au carré
Pour la dernière étape de montagne du Tour de France 2014, Vincenzo Nibali a continué son festival de juillet en attaquant d'encore plus loin que d'habitude ses poursuivants au classement général. Alors que Mikel Nieve, dernier rescapé de l'échappée du jour, s'accrochait à un maigre espoir de remporter l'étape, le Maillot Jaune a lâché ses compagnons de route à 10 km de l'arrivée pour aller chercher sa quatrième étape sur le Tour 2014, et porter son avantage à plus de 7' en tête du classement général. Derrière lui sur l'étape comme au général, Thibaut Pinot est parvenu à éjecter Alejandro Valverde du podium, mais pas à distancer Jean-Christophe Péraud, qui le suit à 13'' au 3ème rang de la hiérarchie provisoire. Rafal Majka, 3ème à Hautacam, sauve son maillot à pois.
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20 coureurs en tête
C'est dans le deuxième kilomètre de course que s'échappent Daniel Oss (BMC) et Bartosz Huzarski (NetApp). Ils sont rapidement pris en chasse par un imposant groupe de poursuivants, qui les rejoignent au km 13, avec Mikel Nieve (Sky), Jesus Herrada, Izaguirre (Movistar), Trofimov (Katusha), De Marchi, Marcato (Cannondale), Boom (Belkin), Bakelants (OPQS), Kadri (AG2R), Ladagnous (FDJ), Oss (BMC), Coquard, Reza, Voeckler (Europcar), Simon (Cofidis), Huzarski, Machado (NetApp), Chavanel, Wyss (IAM) et Guillou (Betagne). Le groupe ainsi formé atteint un avantage maximal de 4'12'' après 35 km de course.
Chavanel tente sa chance en solo
Bryan Coquard saisit sur le sprint intermédiaire de Trébons (km 61,5) l'occasion d'augmenter de 20 points son avantage sur Alexander Kristoff… dans la lutte pour la 2ème place du classement par points. Le peloton, emmené par l'équipe Astana, aborde l'ascension du Tourmalet avec 3'50'' de retard sur l'échappée. Sylvain Chavanel tente à 10 kilomètres du col une offensive solitaire, mais il fait les frais d'une contre-attaque de Mikel Nieve et Blel Kadri un kilomètre plus haut. Le duo bascule au Tourmalet avec 1'40'' sur ses trois premiers poursuivants et conserve jusqu'au bas de la descente un écart intact.
Valverde fait la descente
Au sein du groupe des favoris, largement amaigri sur sa route vers le col du Tourmalet, c'est dans la descente, à 45 km de l'arrivée, qu'Alejandro Valverde se lance dans une entreprise de mise à distance de Pinot et Péraud notamment. Mais le coup échoue après une quinzaine de kilomètres de poursuite. Un groupe se reconstitue dans l'approche de la montée d'Hautacam, où le retard n'est plus que de 1'30'' sur le duo Nieve-Kadri.
Nibali réplique à Horner
La marge est bien faible au goût de Mikel Nieve, qui lâche son compagnon de route à 12 km de l'arrivée. Mais sa tentative en solitaire est anéantie par l'attaque de Vincenzo Nibali, qui réplique à une accélération de Chris Horner à 11 km de la ligne d'arrivée. Le Maillot Jaune avale sur sa route Mikel Nieve à 8 kilomètres, et poursuit sa mission en solo, laissant ses anciens compagnons de route batailler pour la distribution des places sur le podium provisoire.
Pinot va chercher la 2ème place
Thibaut Pinot se montre le plus entreprenant dans les 6 derniers kilomètres. Son accélération n'est suivie que par Jean-Christophe Péraud et Tejay van Garderen, avec qui il lâche notamment Alejandro Valverde. Sur la fin de l'ascension, le coureur espagnol perd à la fois la 2ème place et même la 3ème marche du podium provisoire, récupérée pour deux secondes par Jean-Christophe Péraud. D'après Letour.fr
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Florian Vachon a tenu son rang
Comme l'essentiel de l'équipe Bretagne-Séché, Florian Vachon est parti à l'aventure dans ce Tour de France, n'ayant jamais disputé une course de plus de huit jours auparavant.
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Et les choses, finalement, se sont plutôt bien passées pour le coureur de Montluçon, âgé de 29 ans. Premier échappé de la 12e étape entre Bourg-en-Bresse et Saint-Etienne, il a retenté sa chance une semaine plus tard sur la route de Luchon.
"J'ai eu des difficultés en première semaine parce qu'il faut apprendre à tenir sa place dans le peloton du Tour. J'étais beaucoup plus à l'aise en deuxième semaine et j'ai prouvé, en me glissant dans l'échappée de Luchon, que j'étais au niveau en troisième semaine. C'était mon objectif de me glisser dans une échappée "facile" et dans une échappée plus compliquée qui va au bout."
Résultat, Vachon comme ses équipiers, a animé la course, autre objectif au départ.
"Je pense qu'on a aussi répondu sur le vélo aux critiques qui estimaient que nous n'avions pas notre place sur le Tour. Si tout va bien demain soir, nous arriverons à neuf à Paris. Quand on est un néophyte, qu'on n'est pas un super sprinteur ou un grimpeur, on n'a pas d'autre choix que de tenter sa chance dans les échappées et d'arriver à Paris. C'est forcément l'objectif numéro un."
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mercredi 23 juillet 2014
Valverde : "Je crains plus Péraud"
Le directeur sportif d'AG2R-La Mondiale, Julien Jurdie, explique pourquoi Jean-Christophe Péraud, 4e au classement général à 42 secondes d'Alejandro Valverde et à six secondes de Thibaut Pinot, est désormais son favori pour le podium. "On ne peut qu'être optimistes. Les adversaires de Jean-Christophe savent qu'ils ont devant eux un spécialiste des chronos difficiles et un chrono de 55 bornes samedi. L'objectif avant ce contre-la-montre était d'être en dessous de la minute de Valverde, c'est le cas. Pinot, on ne le craignait pas trop. L'avantage est pour Jean-Christophe à l'heure actuelle. Il est neuf. Il a commencé chez les pros en 2010, c'est seulement sa cinquième saison. C'est clair qu'il est neuf. Il n'a jamais tapé dedans pendant des années à s'enquiller des grands Tours, des cent jours de course par an. Il a 37 ans, mais dans les jambes il en a 30. Au départ, c'était JC le dossard numéro 1. Romain avait aujourd'hui plus de liberté pour jouer sa carte et faire travailler certains leaders. C'est ce qu'il a fait. Sans l'attaque de Romain, Arnold Jeannesson aurait peut-être donné un coup de main à Pinot plus longtemps. C'était finement joué. Ce qui parlent d'une rivalité entre nos deux leaders, ce n'est surtout pas le cas. Il y a une grosse relation humaine et sportive entre les deux."
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Crédit photo Velo101 |
Alors que l'agitation la plus intense régnait autour du bus de la FDJ.fr pour apercevoir le héros de Luchon, Thibaut Pinot, Vincent Lavenu, au bus AG2R, expliquait les enjeux pour son équipe après la défaillance la veille de Romain Bardet. "Nous nous refusons toujours à désigner un leader. C'est la course qui dictera. Mais c'est vrai que Jean-Christophe Péraud est bien, et qu'il a un avantage avec le chrono. Mais Romain Bardet n'a pas dit son dernier mot", a-t-il dit."Chaque jour, on a vu un leader craquer. On sait que dans les étapes courtes comme aujourd'hui, il y a des dégâts. Qui va lâcher aujourd'hui? Valverde, Pinot, Péraud, Bardet? Personne ne le sait. Je ne cite pas Nibali parce qu'il a l'air très serein. Mais nous avons pour nous la force collective et nous pouvons agir si l'un de nos rivaux connaît une défaillance. Il nous faut espérer ne pas perdre de temps, en reprendre un peu, et voir un Thibaut Pinot moins fort qu'hier", a-t-il expliqué.
Thibaut Pinot, lui, est en position de force et entend bien conserver son avantage sur ses rivaux, voire l'accentuer. "Hier, j'ai connu ma plus belle journée sur le Tour. Mais mes rivaux restent toujours les mêmes, Péraud, Valverde, Bardet, et même Van Garderen, on ne sait jamais. S'il faut les attaquer, la montée du Pla d'Adet suffira", a-t-il dit.
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Jean-Christophe Péraud a réussi la belle opération du jour en se plaçant dans la route de Vincenzo Nibali à la suite d'une attaque initiale de Romain Bardet pour remonter à la quatrième place au général, à seulement huit secondes de Thibaut Pinot. "En troisième semaine, c'est dur tous les jours. Aujourd'hui, ça se joue dans la tête. J'avais de bonnes jambes, j'ai vu Romain en relais devant, il m'a superbement secondé à l'avant. C'est grâce à lui que je suis devant aujourd'hui. Je suis super content de mon niveau. Réussir à accrocher Nibali en troisième semaine, ce n'est pas rien. J'ai eu la chance de l'avoir en point d'appui. Il est un cran au-dessus de tout le monde.À propos de la prestation collective de l'équipe AG2R-la Mondiale, le désormais leader de l'équipe a déclaré: "On ne s'attendait pas en début d'année à être à pareille fête. Ça nous donne envie d'aller de l'avant, ça nous pousse vers le haut." Quant à ses chances d'être sur le podium à Paris grâce à ses qualités contre la montre: "On verra aux Champs-Elysées. On ne va pas faire de plan sur la comète, je peux avoir un retour de manivelle demain et perdre ce que j'ai gagné. Je vais me battre pour ça maintenant."
Un moment lâché par ses rivaux dans la montée du Pla d'Adet, Alejandro Valverde a su revenir grâce à ses équipiers de la Movistar pour conserver sa deuxième place au général devant Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud."J'ai eu un moment de moins bien, c'est sûr. Mais j'avais toujours mes coéquipiers avec moi. J'ai su retrouver mon rythme et à limiter l'écart avec Nibali et Péraud. C'est vrai que j'ai des adversaires très proches comme Pinot et Péraud, mais je crains plus Péraud qui est très bon contre la montre. Je connais bien Hautacam, cela va être une journée très dure, surtout après les deux journées que nous venons de connaître. On va essayer de récupérer parce que demain est encore une journée très importante."
Leader du classement des grimpeurs et vainqueur d'étape, Rafal Majka. « Au briefing, nous avions décidé qu'un coureur devrait partir dans l'échappée, afin de m'aider dans le final. Nicolas Roche y est allé, et il a beaucoup travaillé pour moi. Je suis très content de la façon dont ça s'est passé. Avant le premier sommet, Bjarne m'a dit de ne pas sprinter. Il est vraiment très intelligent, il m'a dit que c'est la victoire d'étape qui me donnerait le maillot à pois, pas les ascensions précédentes. J'ai commencé à penser que je pouvais gagner l'étape quand j'ai vu que le groupe avait deux minutes d'avance au col du Val Louron. Je me sentais bien. Et dans la dernière ascension, je voulais avant tout lâcher Purito. J'ai essayé trois fois, puis ensuite j'ai suivi Moinard, Rolland et Roche. J'ai repris Visconti, et je me sentais très bien dans les 5 derniers kilomètres. Quand il y a beaucoup d'ascensions dans une étape, c'est bon pour moi. C'est mon premier Tour de France, et j'ai déjà gagné deux étapes. J'aime vraiment le Tour de France. C'est sûrement le meilleur Grand Tour, parce que la météo est bonne, pas comme sur le Giro. Nous n'avons pas eu de chance avec la chute de Contador, mais Bjarne Riss et Oleg Tinkoff nous ont demandé de nous rattraper en remportant une étape. Nous n'en avons pas gagné une, mais trois, avec le maillot à pois en prime ! »
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TDF #17 : Majka, la razzia
La courte étape programmée entre Saint-Gaudens et Saint-Lary Pla d'Adet a donné lieu à un nouvel épisode de la bataille des chefs, une nouvelle fois remportée par Vincenzo Nibali, qui continue d'affirmer avec la manière sa supériorité sur tous ses rivaux. Le Maillot Jaune s'est encore autorisé une accélération dans les cinq derniers kilomètres d'ascension, suffisamment appuyée pour distancer les autres prétendants au podium, à l'exception de Jean-Christophe Péraud. Le coureur d'AG2R se rapproche même du podium, toujours complété par Alejandro Valverde et Thibaut Pinot, mais avace seulement 8'' de marge pour le coureur de la FDJ. L'explication n'a pas empêché la victoire d'étape de se jouer entre les membres d'une échappée, dans laquelle étaient notamment impliqués les candidatas au maillot à pois. Et c'est Rafal Majka qui a fait le vide autour de lui, en augmentant son avantage au classement des grimpeurs et surtout en signant une deuxième victoire d'étape sur le Tour 2014.
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Première heure : 50,2 km/h
Un groupe d'attaque se forme dès le deuxième kilomètre de course avec Sergio Paulinho (Tinkoff), Blel Kadri (AG2R), Tom-Jelte Slagter (Garmin), Yukiya Arashiro, Cyril Gautier (Europcar), Jens Voigt (Trek), Nicolas Edet (Cofidis) et Martin Elmiger (IAM). Mais la pression de l'équipe Katusha les empêche de s'éloigner à plus d'une minute du peloton, même en gardant un rythme très soutenu, supérieur à 50 km/h de moyenne sur la partie encore plane de l'étape.
Purito passe à l'action
La manœuvre de l'équipe russe se concrétise dans la montée au col du Portillon, où Joaquim Rodriguez passe à l'action. Bien qu'il soit suivi par quelques-uns de ses concurrents pour le maillot à pois, il distance tout de même Majka et bascule en tête avec 10 points de plus. Dans la descente, c'est au total un groupe de 22 coureurs qui se forme, avec Kiryienka , Lopez (Sky), Herrada, Izaguirre, Visconti (Movistar), Rodriguez (Katusha), Majka, Roche (Tinkoff), Fuglsang (Astana), De Marchi (Cannondale), Mollema (Belkin), Kadri (AG2R), T.Dumoulin (Giant), Durasek (Lampre), Van den Broeck (Lotto), Moinard, Velits (BMC), Rolland, Arashiro, Gautier (Europcar), F.Schleck (Trek) et Taaramae (Cofidis).
Kiryienka, 34 km en solitaire
Au passage au ravitaillement de Bagnères-de-Luchon, leur avantage grimpe à 1'30''. C'est ensuite en attaquant l'ascension vers le col de Peyresourde que Vasil Kiryienka accélère pour tenter sa chance en solitaire. Il y bascule en tête, mais son effort est ensuite anéanti dans la montée au col de Val Louron par le travail d'Europcar, puis par l'accélération de Joaquim Rodriguez dans le dernier kilomètre.
Le retour de Majka
Juste avant la montée au Pla d'Adet, le groupe de tête est réduit à 4 coureurs sur une accélération de Rolland, suivi par Visconti, Roche et Moinard. Parmi eux, Visconti se montre le plus fort et passe 4 kilomètres seul en tête. Ses espoirs de victoire s'amenuisent avec le retour de Rafal Majka, qui le rejoint à 4,2 km, puis le dépose à 2,5 km pour aller chercher sa deuxième victoire sur la ligne d'arrivée.
Nibali, avec Péraud
Le groupe Maillot Jaune s'est également réduit dans l'avant-dernière ascension. Dans la plongée sur Saint-Lary, à 20 km de l'arrivée, Romain Bardet s'isole et creuse avec le Maillot Jaune un écart de 35'' qui constitue son capital en entrant dans la montée finale. Son avance se révèle trop maigre pour résister au retour d'une élite emmenée par Jeannesson et Pinot. C'est ensuite le maillot blanc qui déclare les hostilités à 7 km de l'arrivée, sans parvenir à décrocher ses adversaires. La réplique de Nibali à 5 km se révèle plus tranchante : il n'est suivi que par Jean-Christophe Péraud, avec qui il continue sa montée jusqu'à la ligne d'arrivée. Valverde, momentanément décroché, atteint finalement le sommet juste avant le trio Pinot-Bardet-VanGarderen. D'après Letour.fr
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mardi 22 juillet 2014
TDF #16 : Rogers, 12 ans après !
Au lendemain de la journée de repos, le peloton du Tour de France a repris du service avec une première étape pyrénéenne propice à une échappée volumineuse, qui s'est notamment construite autour de Voeckler, Kwiatkowski et Rogers. Libérés par les équipes qui pèsent au classement général, les attaquants se sont nettement détachés, puis une sélection dans la montée au Port de Balès a permis à 5 coureurs d'y croire encore plus longtemps. Mais à 4,5 kilomètres de la ligne, c'est Michael Rogers qui accélère et va chercher à 35 ans, 12 ans après sa première participation au Tour, un premier succès sur l'épreuve. Dans le groupe des favoris, la bonne opération a été orchestrée par Thibaut Pinot dont l'accélération a notamment eu pour conséquence de décrocher Romain Bardet, à qui il prend la 3ème marche du podium provisoire ainsi que le maillot blanc. Jean-Christophe Péraud est quant à lui resté au contact de l'élite, et se retrouve 4ème.
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Majka : un seul point suffit
Les perspectives de réussite d'une échappée attirent les volontaires à l'avant de la course dès le départ. Mais le rythme rapide du peloton condamne les premières initiatives. Au sommet de la côte de Faingeaux, Rafal Majka (Tinkoff) se rue sur l'unique point en jeu, qui lui permet de prendre une option sur le maillot à pois. Peu après, au km 28, cinq attaquants se détachent : Rogers (Tinkoff), Roy (FDJ), Reza (Europcar), Albasini (Orica ) et Delaplace (Bretagne).Ils sont dans un premier temps rejoints par Eisel (Sky), Kwiatkowski (OPQS) et Montaguti (AG2R), puis l'effectif monte à 12 coureurs avec Kiryienka (Sky), Izaguirre (Movistar), Serpa (Lampre) et Kluge (IAM).
21 coureurs dans l'échappée au km 73
Après une cinquantaine de kilomètres, une accélération du peloton casse le peloton en deux, confirmant les dispositions modestes du jour de Joaquim Rodriguez et Jurgen Van den Broeck, piégés au sein d'un groupe de 50 coureurs attardés pendant une dizaine de kilomètres. Le rapproché donne des idées à d'autres contre-attaquants qui font grossir l'échappée à 21 coureurs au km 73, avec le renfort de Bakelants (OPQS), Dumoulin (AG2R), Slagter (Garmin), Gallopin (Lotto), Van Avermaet (BMC), Gautier, Voeckler (Europcar),Keukeleire (Orica ), et Vachon (Bretagne).
Rogers accélère à 4,5 km
La menace de Michal Kwiatkowski, pointé à plus de 19 minutes au général, n'inquiète pas Nibali et ses hommes, qui laissent l'avantage de l'échappée grimper jusqu'à plus de 12 minutes, à l'approche de la montée du Port de Balès. A 6 kilomètres du sommet, la sélection est durcie par une attaque de Thomas Voeckler, qui réduit dans la fin de l'ascension le groupe des prétendants à l'étape à 5, avec Rogers, Serpa, Gautier et Kiryienka. Au bas de la descente sur Bagnères-de-Luchon, c'est Michael Rogers qui met fin aux débats sur une accélération à 4,5 km de la ligne. L'Australien termine en solitaire, tandis qu'une autre bataille se joue entre les favoris pour le podium du Tour.
Bardet lâche prise
Derrière, l'amaigrissement du peloton Maillot Jaune a également été sévère. Elle prend encore d'autres proportions avec l'attaque de Thibaut Pinot à 4 km du Port de Balès : Van den Broeck et Van Garderen avaient déjà lâché prise, mais c'est alors Romain Bardet qui est décramponné, ainsi que Bauke Mollema. Thibaut Pinot décroche aussi momentanément Valverde, mais la descente lui permet de revenir. Sur la ligne d'arrivée, il termine l'étape en compagnie de Péraud, Valverde, Nibali et König, et prend à son rival français la troisième place du podium provisoire en même temps que le maillot blanc. D'après Letour.fr
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lundi 21 juillet 2014
Evry - Ville départ du TDF
Présent sur les 21 étapes du Tour de France 2014, depuis Leeds jusqu'aux Champs Elysées, Vélostar.fr renforcera son dispositif sur la dernière étape, étape voisine de la prochaine édition de notre Vélostar 91. Journée de repos pour permettre aux coureurs de soufflé un peu avant les Pyrénées, nous sommes allés reconnaître ce matin les 137.5 km de cette étape, étape marqué par de nombreuses petites côtes, dont la très connu côte de Briis Sous Forges, très emprunté par les cyclistes locaux.
Les photos de la ville du site de départ ici
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Turgis, Stagiaire chez Cofidis
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Crédit photo Thomas Maheux |
La formation continentale professionnelle Cofidis a choisi deux autres stagiaires pour la seconde partie de saison dont le francilien Anthony Turgis (CC Nogent Sur Oise). Anthony, 20 ans, a remporté en avril dernier l'édition Espoirs de Liège-Bastogne-Liège. Il s'est classé 3e du Championnat de France Amateur. Le Francilien a par ailleurs terminé 2e d'étape au Tour de Mareuil-Verteillac-Ribérac et au Tour d'Eure-et-Loir (8e du général), 17e du Tour des Flandres Espoirs. D'après DirectVélo.
Le Tour d'Ile de France cherche des signaleurs
Le Tour d'Ile de France Cadets est à la recherche de signaleurs afin que la dernière étape puisse avoir lieu. Il s'agit de la seule étape en ligne de ce Tour autour de Moret sur Loing (77), le mercredi 10 septembre 2014. Actuellement, Mathieu Legrand (US Métro Transport) est le leader de cette épreuve après sa victoire sur la 2ème étape. Merci de contacter Cédric Brosselin ici ou Vélostar ici
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TDF #15 : Le double effet Kristoff
Les échappées des étapes de plaine sont souvent condamnées d'avance, spécialement lorsqu'elles n'impliquent que deux coureurs, le plus souvent impuissants face à un peloton emmené par des équipes de sprinteurs bien décidés à en découdre. C'était naturellement le destin promis à Jack Bauer et Martin Elmiger, qui ont passé plus de 220 kilomètres en échappée. Le retour du peloton a bien été orchestré par les formations Lotto-Belisol, Giant-Shimano et Katusha, mais le plan final a bien failli être déjoué par la résistance du Néo-Zélandais, seulement repris dans les 25 derniers mètres. Parmi les sprinteurs qui ont fondu sur lui, Alexander Kristoff a été le plus puissant et remporte sa deuxième étape sur le Tour de France, après son succès de Saint-Etienne. Il faudra au moins une journée de repos à Bauer, écœuré, pour se remettre de ce coup dur. Pendant que les favoris du Tour, qui ont évité les pièges du vent de la vallée du Rhône, se reposeront à Carcassonne, les navigateurs du Tour de France à la voile feront le maximum pour l'exploiter en mer, au large de Gruissan.
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Crédit photo ASO |
Un duo qui arrange tout le monde
L'échappée est lancée par Martin Elmiger (IAM) dès le deuxième kilomètre de course. Il est suivi par Jack Bauer (Garmin), qui l'accompagne dès le kilomètre 5 pour un long voyage en duo qui fait les affaires des patrons du peloton comme des équipes de sprinteurs. Les deux associés de circonstance bénéficient d'un laxisme temporaire et obtiennent au km 26 un avantage de 8'50''. C'est à ce moment que les équipes Giant-Shimano et Lotto-Belisol dépêchent des coureurs en tête du peloton pour maintenir les échappés sous contrôle.
OPQS essaye, AG2R et BMC aussi…
L'accélération du peloton se fait en douceur, jusqu'à l'entrée dans les 70 derniers kilomètres, où les conditions de vent incitent OPQS à passer à l'action pour essayer de provoquer une cassure. Ils n'y parviennent pas, mais le rapproché est maintenant brutal pour Bauer et Elmiger (4'15'' au km 156). Quelques kilomètres plus loin, c'est au tour des équipes AG2R La Mondiale puis BMC de tenter une opération qui produit le même effet (1'45'' d'avance à 50 km de l'arrivée), sans distancer aucun de leurs rivaux directs au général.
Bauer repris dans les 25 derniers mètres
Le peloton laisse ensuite les deux échappés s'avancer vers Nîmes avec environ deux minutes d'avance. Si la menace des équipes de sprinteurs ne leur laisse que peu d'espoirs, Bauer et Elmiger s'accrochent tout de même à leur avantage d'une minute à 10 km de l'arrivée. Les contre-attaques de Kwiatkowski puis de Bakelants perturbent l'organisation de la poursuite, et laissent encore une chance au duo de tête, avec une dizaine de secondes de marge sous la Flamme Rouge. Le sprint est lancé derrière les échappés et particulièrement derrière Bauer, qui a pris le dessus sur son compagnon de route. Ce n'est que dans les 25 derniers mètres que le Néo-Zélandais est dépassé par Alexander Kristoff, qui va chercher en puissance sa deuxième victoire, devant Heinrich Haussler et… Peter Sagan, toujours vert ! D'après Letour.fr
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dimanche 20 juillet 2014
PFP dans l'histoire
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En tête d'un bout à l'autre de la course, Pauline Ferrand-Prévot (Liv Pro XC Team) devient pour la première fois championne de France XC. Pour la première fois, une athlète combine quatre titres nationaux en cyclo-cross, sur le contre-la-montre et la course en ligne sur route et en VTT.
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TDF #14 : Majka, le vengeur polonais
La séquence alpestre du Tour 2014 s'est achevée sur une nouvelle explication entre les prétendants au podium, et précisément avec la réaffirmation de la supériorité de Vincenzo Nibali sur ses poursuivants. Mais si le Maillot Jaune a accru son avantage, et que la répartition des places n'a pas évolué, le dauphin Alejandro Valverde a concédé du temps à Thibaut Pinot et Romain Bardet, qui ont fait jeu égal dans la montée finale. Devant eux, l'unique rescapé de l'échappée du jour, Rafal Majka, est parvenu à résister au retour de Nibali et Péraud, pour remporter sa première victoire sur le Tour de France. Le bouquet soulevé est un signe de revanche sur sa 2ème place d'hier (derrière Nibali), et pour son équipe qui a perdu Alberto Contador avant même l'entrée du Tour dans la montagne.
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Crédit photo ASO |
17 coureurs dans l'échappée
Les premiers kilomètres de l'étape sont animés par la constitution d'un groupe volumineux en tête, avec une quarantaine de coureurs dont les deux leaders du classement général, Vincenzo Nibali et Alejandro Valverde. Mais au kilomètre 16, sous le poids de l'équipe FDJ.fr qui a été surprise par cette cassure, une partie de ce groupe rejoint le peloton, laissant 17 coureurs prendre le large : Mikel Nieve, Geraint Thomas (Sky), Jesus Herrada (Movistar), Joaquim Rodriguez (Katusha), Rafal Majka, Nicolas Roche (Tinkoff), Peter Sagan, Alessandro De Marchi (Cannnondale), Steven Kruijswijk (Belkin), Christophe Riblon (AG2R), Albert Timmer (Giant), José Serpa (Lampre), Amaël Moinard (BMC), Cyril Gautier (Europcar), Nicolas Edet, Rein Taaramae (Cofidis) et Simon Yates (Orica).
NetApp rapproche le peloton
Après cette formation mouvementée, le groupe progresse sous le contrôle plutôt lâche de la formation Astana, et obtient un avantage maximal de 5'05'' au passage au km 79, peu avant de franchir le col du Lautaret. Dans la descente, l'équipe NetApp s'inquiète de l'écart pris par les attaquants, et rapproche un peu plus énergiquement le peloton (2'45'' à 50 km de l'arrivée). La montée au col d'Izoard est le théâtre d'une légère sélection, puisque 11 coureurs restent encore en tête dans la descente sur Guillestre : Nieve, Thomas (Sky), Herrada (Movistar), Rodriguez (Katusha), Majka (Tinkoff), De Marchi (Cannnondale), Kruijswijk (Belkin), Serpa (Lampre), Moinard (BMC), Edet (Cofidis) et Yates (Orica).
Majka porte le coup décisif
Derrière eux, l'approche de la montée finale, et particulièrement la descente suivant l'Izoard, est prise en mains par les coureurs d'AG2R : Bardet et Péraud distancent momentanément Pinot. Un groupe de favoris se recompose toutefois avant la montée sur Risoul, que l'échappée attaque avec 1' d'avance. Alessandro de Marchi fait exploser le groupe, mais c'est surtout Rafal Majka qui porte le coup décisif à 9 kilomètres de la ligne.
Valverde décroché
L'explication se poursuit entre les prétendants au podium du Tour, y compris après l'attaque de Nibali, qui largue l'essentiel du groupe d'élite à 4 km de l'arrivée, à l'exception de Jean-Christophe Péraud. Les deux hommes ne rejoindront jamais Rafal Majka, qui remporte sa première étape sur le Tour en solitaire, avec 24'' d'avance sur le duo. Derrière, Thibaut Pinot et Romain Bardet arrivent dans la même seconde, sans réellement se départager mais avec la satisfaction d'avoir décroché Alejandro Valverde. L'Espagnol conserve sa deuxième place au général, mais a concédé 34'' à ses deux poursuivants dans les 3 derniers kilomètres. D'après Letour.fr
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Excellente 3ème place aujourd’hui à Risoul de Jean-Christophe Péraud derrière Majka et Nibali. Le coureur de l’équipe AG2R LA MONDIALE grappille quelques secondes au classement général (6e). Sa réaction à l’arrivée : « Les sensations étaient déjà bonnes dans l’Izoard et j’avais les jambes qui fourmillaient dans la montée de Risoul. J’ai essayé d’attaquer une première fois avec Pierre Rolland mais ça n’a pas fonctionné. Quand j’ai vu Nibali partir, je me suis dit : c’est le moment ou jamais, on verra bien ! Le suivre c’était déjà difficile alors je me suis accroché pour rester dans sa roue. Accompagner Nibali et être à ce niveau-là aujourd’hui, c’est une petite victoire pour moi. »
La réaction à l’arrivée de Romain Bardet, toujours 3ème au classement général et porteur du maillot blanc de meilleur jeune : « C’est la première fois que j’ai le rôle de leader sur un Grand Tour et me retrouver 3e à la sortie des Alpes c’était presque inespéré. Tout le monde se focalise sur Thibaut (Pinot) et moi et c’est un peu agaçant car nous avons plein d’autres adversaires ! J’ai la chance d’être accompagné par Jean-Christophe Péraud, ce qui nous donne l’atout du nombre en tête de course. Je suis porté par une excellente équipe et pour l’instant je me régale. Je ne suis pas surpris par la performance de Ben (Gastauer) aujourd’hui. Il était un des cadors de sa génération chez les amateurs. Il s’était un peu endormi sur ses lauriers au début de sa carrière pro et là il explose au grand jour. Il reste encore au moins trois grosses étapes dans les Pyrénées et j’espère exploiter les moindres opportunités du parcours comme nous l’avons fait aujourd’hui. »
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samedi 19 juillet 2014
TDF #13 : Nibali, le patron
La première étape alpine a donné lieu à une explication entre les prétendants au titre et au podium, qui ont été contraints de se livrer dans l'ascension finale menant à Chamrousse. Vincenzo Nibali y a apporté la confirmation de sa supériorité actuelle en attaquant de façon autoritaire à 7,5 km de la ligne, alors que le 2ème du classement général, avait déjà perdu pied. Le podium provisoire a donc été recomposé, Alejandro Valverde devenant maintenant le premier poursuivant du Maillot Jaune, tout en lui ayant concédé 50''. Une lutte pour le maillot blanc est également engagée entre Romain Bardet, qui monte sur la 3ème marche et défend sa position de meilleure jeune face à un Thibaut Pinot conquérant, qui le suit à 16''.
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Neuf coureurs en tête
Le profil de l'étape donne des idées à de nombreux attaquants, dont De Marchi (Cannondale), Serpa (Lampre), Arashiro (Europcar), Voigt (Trek), Durbidge (Orica) et B.Feillu (Bretagne), qui sont repris par le peloton au km 11. La course rentre ensuite dans l'ascension menant au col de la Croix de Montvieux. Un nouveau groupe se forme en plusieurs temps : De Marchi et Feillu sont encore dans le coup, accompagnés de Visconti (Movistar), Kadri (AG2R), Durasek (Lampre), Oss (BMC) et Huzarski (NetApp), qui basculent en tête, suivis de près par Molard (Cofidis) et Bakelants (OPQS). L'échappée se réunit dans sa configuration définitive au km 41.
De Marchi part en solitaire
Les coureurs de Katusha se portent rapidement à l'avant du peloton, et accordent à l'échappée un avantage maximal de 4'55'' enregistré au km 75. L'accélération devient très nette à 80 km de l'arrivée, où les coureurs d'Europcar se joignent également à la poursuite. Le groupe de tête s'approche de la deuxième ascension avec 1'30'' d'écart, mais sa décomposition est déjà entamée. Dès les premières pentes menant au col de Palaquit, Bakelants et Kadri se détachent, sans parvenir à distancer totalement De Marchi, qui revient à leur hauteur et contre-attaque à 58 km de l'arrivée, avec 13 km de montée pour basculer en solitaire. Il y parvient sans s'inquiéter de la menace de Jan Bakelants (chronométré à 1'15''), et plonge avec envie sur Grenoble.
Movistar accélère
Au sprint intermédiaire, l'équipe FDJ.fr prend les commandes du peloton, qui se présente tout de même 3'40'' après De Marchi. L'Italien croit en ses chances en attaquant la montée de Chamrousse, mais son aventure est condamnée par l'accélération des Movistar, et s'achève à 14,5 km de l'arrivée. Le peloton des favoris compte alors 21 coureurs, mais perd à 12,5 km le 2ème du classement général, Richie Porte. Thibaut Pinot accentue la sélection dans la foulée, Konig se détache avec Majka (11km de la ligne) puis Valverde y va de son offensive (10,5 km). Mais c'est l'attaque de Vincenzo Nibali à 7,5 km du sommet qui tranche réellement les débats.
Nibali en solo
Le Maillot Jaune reprend Konig et Majka, puis les dépose en entrant dans les 3 derniers kilomètres. Derrière lui, se jouent les places sur le podium provisoire. Valverde, 4ème de l'étape sur laquelle Majka et Konig ont conservé leurs 2ème et 3ème positions, perd 50'' sur Nibali, tandis que le match pour le maillot blancs'intensifie avec le rapprochement de Thibaut Pinot, 5ème de l'étape avec seulement 16'' de retard sur Romain Bardet. D'après letour.fr
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Vincenzo Nibali, vainqueur de l'étape et maillot jaune du Tour : « J'ai beaucoup souffert de la chaleur aujourd'hui. Puis je me suis senti de mieux en mieux en montant. J'ai beaucoup observé mes adversaires. Mon intention, c'était de simplement contrôler le final, mais quand j'ai vu que Richie Porte était en difficulté, ce qui peut arriver à tout le monde avec la chaleur, mon objectif est devenu de gagner des secondes sur Valverde. Je voulais le distancer au classement général. J'ai accéléré pour rejoindre les deux de devant (König et Majka). J'ai cherché à collaborer avec eux parce qu'il restait encore beaucoup de chemin, et j'avais aussi à l'esprit l'étape de demain. Quand j'ai réalisé que Pinot et Valverde revenaient, j'ai haussé le rythme et c'est comme cela que la victoire s'est construite. Mes coéquipiers ont beaucoup travaillé dans la première partie de la course. J'avais ensuite avec moi des coureurs importants comme Kangert et Westra, mais malheureusement Fuglsang est tombé dans la descente qui suivait l'avant-dernière ascension. Mais j'ai quelques nouvelles, et il va bien. Et je suis tout à fait serein sur la qualité de mon équipe. C'est un symbole d'avoir gagné le jour du 100ème anniversaire de la naissance de Gino Bartali, mais c'est aussi celui de la mort de Fabio Casartelli, et je me rappelle très bien de cette tragédie. Donc c'est important d'avoir gagné aujourd'hui. J'ai pris le maillot à pois, mais je pense que Joaquim Rodriguez va le reprendre dans les jours qui viennent. Mon seul but, c'est le Maillot Jaune. Si j'ai l'air si satisfait, c'est parce que je me réjouis d'avoir gagné autant de temps sur Valverde et sur Porte. Je pensais être davantage attaqué. Et en fait, Movistar a haussé le rythme mais nous étions assez loin du sommet. Il y avait de moins en moins de monde dans notre groupe, et la course a tourné à mon avantage. Chacun s'est comporté en fonction de sa position au classement général. Je pense qu'il y aura plus d'attaques demain, sur une étape encore très difficile, ainsi que la semaine prochaine. Mon avance sur Porte est maintenant bonne, et c'est celui qui me faisait le plus peur dans la perspective du contre-la-montre final. »
La réaction de Romain Bardet, 7ème de l’étape et 3e du classement général : « J’ai préféré gérer mon ascension plutôt que d’y aller par à coup quand c’est parti très fort au pied de Chamrousse. Vu les pourcentages il était difficile de sortir les adversaires de l’aspiration. Personne ne voulait rouler avec nous et c’est pour ça que j’ai essayé d’attaquer à la fin. Je suis content d’avoir fini isolé avec Van Garderen et d’avoir pu reprendre du temps sur certains qui m’avaient lâché au pied de l’ascension. Je ne suis pas arrivé sur ce Tour avec la prétention de battre Nibali. Je n’ai que 23 ans et je mesure encore le travail qu’il me reste à faire pour accompagner les Froome, Contador et Nibali. J’essaie juste de m’en rapprocher encore plus chaque année. »
La réaction de Jean-Christophe Péraud, 9ème de l’étape et 6ème du classement général : « Ça a été une journée hyper éprouvante avec une chaleur étouffante. J’ai essayé de rouler un peu avec Romain mais j’avais des crampes, j’étais à bloc (sic). Après, c’était de la survie. Je suis ressorti avec Frank Schelck et nous sommes restés à 100 mètres de Romain avant d’exploser et de se faire reprendre par le groupe Mollema et Van Garderen. C’est dommage parce que j’aurais pu faire un break de quelques secondes sur mes poursuivants. C’était vraiment dur, pas une journée pour moi c’est sûr ! »
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TDF #12 : Kristoff en tient une !
L'étape de Saint-Etienne pouvait laisser espérer aux échappés un avenir radieux, mais il a assez vite été assombri par le travail de poursuite mené conjointement par Giant-Shimano et Europcar. Pourtant, ni l'une ni l'autre n'a réellement tiré profit de la partie finale du parcours. Au moment de l'emballage final, c'est une confrontation entre sprinteurs qui s'est dessinée, avec une opportunité réelle pour Peter Sagan de s'imposer chez les Verts, en l'absence de Kittel et de Greipel. Mais c'est un autre habitué des deuxièmes places, Alexander Kristoff (2ème à Bastia en 2013, 2ème à Lille et à Reims en 2014), qui est venu remporter son premier bouquet sur le Tour de France. Le vainqueur de Milan San Remo devient aussi le premier vainqueur norvégien depuis Edvald Boasson-Hagen à Pinerolo en 2011.
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Langeveld lance l'échappée
Le premier attaquant du jour, Bartosz Huzarski (NetApp) est un habitué du genre, mais son initiative avec un groupe de 9 coureurs est rapidement anéantie. Au km 7, c'est Sebastian Langeveld (Garmin) qui accélère avec davantage de persuasion, et accueille le renfort trois kilomètres plus loin de Gregory Rast (Trek), Simon Clarke (Orica), David De la Cruz (NetApp) et Florian Vachon (Bretagne). Le groupe ainsi formé est vite libéré par le peloton, mais aussi très vite placé sous contrôle de l'équipe Giant-Shimano, qui se manifeste dès le kilomètre 15.
Europcar en renfort de Giant-Shimano
Les échappés obtiennent un premier avantage intéressant de 4'50'' au passage sur la ligne du sprint intermédiaire de Romanèche-Thorins (km 39,5), et subissent ensuite la loi des équipiers de John Degenkolb et Marcel Kittel. La vie de l'échappée est bousculée par une chute au km 90 : David De La Cruz rate un virage et met également à terre Sebastian Langeveld. L'Espagnol, blessé à la clavicule et contraint à l'abandon, laisse le groupe de tête poursuivre son entreprise à quatre, et même enregistrer un écart maximal de 5' (km 95). Mais le renfort de l'équipe Europcar en tête du peloton annonce aux attaquants un avenir en pointillés : ils n'ont plus que 2'20'' d'avance à 60 km de l'arrivée.
Clarke en solo
Dans la montée au col des Brosses, le quatuor devient un duo : seuls Langeveld et Clarke basculent en tête, avec 2'15'' d'avance. La côte de Grammond est ensuite exploitée par deux coureurs d'Europcar, Perrig Quémeneur et Cyril Gauthier, qui partent à la chasse des hommes de tête. Le mouvement inquiète Simon Clarke, qui tente sa chance en solitaire à 26 km de la ligne, en vue du sommet de la côte de Grammond. A la bascule, l'Australien est repris par les deux Bretons, avec qui il fait alliance pour plonger sur Saint-Etienne, mais leur marge se réduit : 28'' à 15 km de l'arrivée, 18'' à 10 km alors que Quémeneur stoppe son effort, puis plus rien en entrant dans les 5 derniers kilomètres.
Chute de Greipel à 3,5 km du but
L'équipe Cannondale prépare le terrain à Peter Sagan dans les 4 derniers kilomètres, mais les coureurs de Katusha sont également à la manœuvre, et semblent même en position de force sous la Flamme Rouge, tandis que Greipel est exclu des débats sur chute. A 500 mètres de la ligne, Alexander Kristoff pousse son effort au maximum et résiste sur la ligne à la fois à Peter Sagan et à Arnaud Démare, qui complètent le podium de l'étape. D'après Letour.fr
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vendredi 18 juillet 2014
jeudi 17 juillet 2014
TDF #11 : Gallopin, le retour
Au lendemain de la journée de repos, le peloton s'est dirigé vers Oyonnax en chassant un trio d'échappés qui ont vite été contrôlés par les équipes Cannondale et Orica-GreenEdge. Le scénario programmé donnait l'opportunité à Peter Sagan et à Simon Gerrans une victoire d'étape qui leur fait encore défaut cette année. Mais les plans ont été déjoués par l'audace, la force et la hargne de Tony Gallopin, qui a pris une revanche sur la journée cauchemardesque qu'il a passé sur la route de La Planche des Belles Filles, où il a cédé le Maillot Jaune. Sur une double attaque dans le final de l'étape, le Français s'est isolé et a pu garder une infime avance sur un peloton de 34 coureurs. Il remporte sa première étape sur le Tour de France.
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Peter Sagan tente l'échappée
La première tentative d'échappée est lancée au km 2 par Jérémy Roy (FDJ), suivi de Gregory Rast (Trek), et de Jérôme Pineau (IAM), puis Dries Devenyns (Giant). Mais les appétits sont nombreux dans le peloton, qui revient très rapidement à leur contact. Des attaques sont ensuite menées par Sylvain Chavanel en solitaire, puis par Peter Sagan (km 17) sans connaître davantage de succès. En revanche au km 28, dès que le ravitaillement est autorisé dans le peloton, Martin Elmiger (IAM) trouve la faille. Il est accompagné à partir du km 31 par Cyril Lemoine (Cofidis) et Anthony Delaplace (Bretagne).
Cannondale et Orica se placent
Le trio s'éloigne plutôt facilement, mais dès que l'écart atteint 6'45'' (km 46), les équipes Cannondale et Orica Green Edge se portent à l'avant du peloton pour maintenir les échappés à distance raisonnable. Au passage sur la ligne du sprint intermédiaire, dont Peter Sagan se désintéresse, les échappés n'ont plus que 3'50'' d'avance.
Talansky en souffrance
La poursuite s'intensifie dans les dix kilomètres suivants, et la hausse du rythme a comme première conséquence de distancer Andrew Talansky. Souffrant de douleurs au dos, le récent vainqueur du Dauphiné perd du terrain, se retrouve esseulé et envisage l'abandon. Mais une discussion de plusieurs minutes sur le bord de la route avec son directeur sportif Robbie Hunter, le convainc de remonter sur son vélo à 60 kilomètres de l'arrivée.
Elmiger, repris par des contre-attaquants
Les attaquants abordent les 50 derniers kilomètres avec un écart réduit à 2'. Martin Elmiger s'isole dans la première des quatre ascensions au programme, mais subit le retour dans la suivante de deux contre-attaquants, Nicolas Roche et Jan Bakelants. Le groupe s'étoffe encore avec l'arrivée de Jesus Herrada et Cyril Gauthier dans la côte de Désertin, mais l'avance sur le peloton n'est plus que de 35'' (35 km de l'arrivée). Dans ce quinté, Nicolas Roche se montre le plus entreprenant et le plus solide dans la côte d'Echallon, mais il est rejoint dans la plongée sur Oyonnax par un morceau de peloton emmené par Tony Martin.
Attaque en deux temps de Gallopin
Tony Gallopin profite à son tour d'une courte ascension pour tenter sa chance (13,5 km de l'arrivée), et entame la descente sur Oyonnax avec une dizaine de secondes d'avance sur un trio Sagan-Rogers-Kwiatkowski, qui le reprend à l'entrée dans les 5 derniers kilomètres. Mais l'ancien porteur du Maillot Jaune place une nouvelle accélération à 2,5 kilomètres du but et profite d'un court moment d'hésitation de ses poursuivants. Sous la Flamme Rouge, il n'a que 8'' d'avance sur le peloton, auquel il résiste pour une poignée de mètres sur la ligne d'arrivée. D'après Letour.fr
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Crédit photo ASO |
Vainqueur de l'étape d'Oyonnax, Tony Gallopin nous livre ses impressions. « C'est un rêve. Il y a trois jours, je prenais le Maillot Jaune et je vivais un des plus beaux moments de ma vie. Le lendemain c'était le cauchemar et je le perdais, et maintenant je gagne une étape du Tour. Je ne pensais pas avoir une chance de gagner ce matin, mais pendant la journée je suis resté tranquillement dans le peloton, puis les sensations ont été meilleures. Mes coéquipiers m'ont dit qu'ils allaient m'aider pour me mettre en bonne position, et j'ai commencé à me dire qu'il y avait quelque chose à tenter sur ce parcours que je connaissais. Je dois remercier ma famille, parce que je suis venu m'entraîner dans la région, et mon père m'avait proposé de venir reconnaître cette étape. Je tournais autour de cette victoire d'étape, à Sheffield d'abord, et ensuite j'ai pris d'autres places. Cette fois-ci, je me suis dit qu'il ne fallait pas tarder à attaquer, j'ai tenté ma chance dans cette petite montée qui n'était pas classée mais que je connaissais. Quand j'ai vu revenir les trois sur moi (Sagan, Kwiatkowski, Rogers), je savais que je n'avais aucune chance au sprint contre eux. Très souvent j'ai tendance à trop attendre, mais cette fois-ci je me suis lancé. J'ai pris une toute petite marge, et ensuite je me suis dit ‘vas-y, vas-y'. Incroyable ! »
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mercredi 16 juillet 2014
Championnat National Ufolep - Résultats
Les 4, 5 et 6 juillet dernier se déroulaient les championnats Nationnaux Ufolep
Chez les plus jeunes, la victoire revient au nordiste Grégory Grossemy devant deux de ses camarades, Thomas Buirette (Nord) et Mehdy El Kansouli (Nord). Dans la même catégorie, Cassandra Lindauer (Oise) est sacré Championne National.
Crédit photo VB BR |
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Crédit photo Bernard Legon |
Après trois titres consécutifs pour l'Ile de France dans la catégorie 15/16 ans, Alexandre Jallet (Hauts de Seine) rapporte un 4ème titre pour la région. Une première historique. Pour rappel, le titre était revenu à Antoine Barbey en 2011, Louis Legon en 2012 et Christopher Dohin en 2013. Noéline Marie est titrée chez les féminines.
En Junior, Pierre Hubau (Pas de Calais) est sacré devant Anthony Mercier (Charente) et Nicolas Laoue (Oise).
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Crédit photo Escmericourt Bastin |
Sacré en cadet puis junior, Damien Kebdani (Nord) s'impose cette fois-ci en sénior A. Il précède Rémi Fournier (Oise) et Holichon Christophe (Val d'Oise).
Sébastien Roy (Essonne) est Champion National 2014 30/39 ans au terme d'un très beau sprint. Il devance David Isidore (Aube) et Jérôme Comblin (Nord). Vainqueur du Scratch de la Jacques Gouin et du classement général du Challenge Vélostar - Conseil général, l'essonnien Baptiste Ansaldi (Essonne) termine l'épreuve à la 5ème place.
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Crédit photo Sebastien Roy |
Renald Schmitt (Cote d'Or) termine 3ème dans la catégorie 40/49 ans. Il est devancé par l'Essonnien James Seremes et le nouveau champion national, Cyrille Pottier (Var).
Nouveau podium pour l'Essonne avec Thierry Tissier qui vient échouer à la 2ème place d'un championnat remporté par Jean Luc Unteriner (Gironde). Didier Langlois (Seine et Marne) doit se contenter de la 3ème place.
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Crédit photo Nicolas Berger |
Chez les 60 ans et plus, Jean Claude Bocquier (Dordogne) est sacré.
Chez les féminines 17/29 ans, Mélanie Machu (Nord) s'impose en solitaire après avoir conquis le titre en cyclo cross en février dernier. Aurélie Catherine (Paris), 2ème, est à 40s devant Harmony Lesoille.(Ardennes). En 30/39 ans, Magali Mocquery (Aube) est la nouvelle championne Nationale et Clothilde Duru (Seine et Marne) remporte l'épreuve en 40 ans et plus.
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Crédit photo skippy Club |
Le classement inter-comité est remporté par le Nord, devant l'Oise et l'Aube. L'Essonne termine au pied du podium.
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