Après le Norsemann, la jeune sudiste Lucie Croissant 26 ans va se lancer dans un nouveau défi, OtillO qui signifie en suédois d’île en île, située sur un archipel suédois le 1er septembre prochain. Il s’agit d’une course à travers les îles comprenant 10 km de natation dans des eaux entre 10 et 16 degrés et 65 km en trail qui se fait en équipe de deux, particularité de la course, elle se fait en totale autonomie. OtillO sert également de support pour les Championnats du Monde de Swimrun, discipline très présent dans les pays Nordiques.
Loic Manceau : Lucie, après le Norsemann, pourquoi ce nouveau défi ?
Lucie Croissant : OtillO est une course qui me trottait déjà dans la tête depuis quelques années. En septembre, Jean Christophe Kunz (triathlète au TRIATHLAIX comme Lucie) m’a proposé de faire un dossier ensemble qui doit être solide pour pouvoir y participer, et entre le Norseman, les championnats du monde à Hawai, Embrun pour moi, le marathon des sables, et la préparation de la traversée de la manche à la nage pour Jean Christophe, on pouvait espérer former une équipe sympa. OtillO me tente parce qu’elle est faite de deux disciplines que j’aime beaucoup : la natation et la course à pied. On évolue en pleine nature dans des paysages incroyables et puis le défi sportif que ça représente comme le Norseman où le marathon des sables, elle fait partie des 8 courses d’endurance les plus difficiles au monde !
LM : Quelles sont où étaient les modalités pour y participer ?
LC : La course est ouverte à 120 équipes sélectionnées au mérite (70 équipes), par tirage au sort (30 équipes) ou par qualification sur deux courses partenaires (Utö et Engadin ) (environ 20 équipes). Avec Jean Christophe, nous avons eu la chance d’être sélectionnés au mérite, donc grâce à nos performances sportives. Nous sommes d’ailleurs la seule équipe française à avoir été prise sur dossier !
LM : Quelle est ta préparation actuellement dans l'optique de cette course ?

LM : Qu'est-ce que tu apprécies le plus dans le domaine du Outdoor ?
LC : Quand on pratique des sports nature, on a la chance d’évoluer souvent dans des endroits incroyables, dans lesquels on ne se rendrait probablement pas en dehors de ces courses. Je trouve que du coup l’effort, même s’il est exigeant, est beaucoup plus facile car on est aidé, porté par les paysages autour. Que ce soit les raids aventures (comme le Costa-Rica en 2013), les trails, le triathlon nature ou route, les souvenirs que je garde sont ceux non pas de la compétition elle-même mais surtout des images des paysages que l’on a pu traverser.